un petit bijou niché dans un écrin de vignes bourguignonnes ... Le Domaine du Clos des Poulettes est une propriété familiale bourguignonne et plus précisément de la Côte de Nuits. Le vignoble s’étend sur environ 16 hectares de vignes qui depuis 7 générations se transmettent essentiellement par les femmes. Une histoire de femmes, oui mais pas que ! Elles ont toutes s’entourer d’hommes de valeur, de passionnés de la vigne et du vin. En effet par exemple le grand-père de l’actuelle gérante, Lucien Audidier fut président de l'Académie d'Agriculture de France et Commandeur du Mérite agricole… Actuellement la propriété peut produire chaque année jusque 80 000 bouteilles, principalement des Nuits-Saint-Georges 1er cru, Côte de Nuits Villages, Bourgogne Côte d’Or, Bourgogne mais également quelques rares blancs de la Côte de Nuits (1ha sur les 8 de l’appellation). Le Domaine du Clos des Poulettes possède également des vignes en Vosne-Romanée 1er Cru . Partons ensemble à la rencontre d’Hélène Michaut, actuelle gérante aux commandes du Domaine du Clos des Poulettes
Pourquoi faire du vin ?
« Tel Obélix dans la potion magique je suis tombée dans le vin dès ma plus tendre enfance. C’est une histoire familiale qui dure depuis plus de sept générations. Ce que je trouve absolument extraordinaire dans ce métier c’est que l’on produit un produit français, issu de la terre et que on va magnifier pour le faire rentrer dans le monde de l’art et de la gastronomie. On va pouvoir le vendre un peu partout dans le monde pour partager et faire rayonner notre si belle région de Bourgogne. C’est fou de penser que la Côte de Nuits ne représente que 0,2% de la production viticole française mais qu’elle est si connue, si appréciée dans le monde entier.
Avant de revenir sur la propriété j’ai exercé différents métiers qui m’ont tous amenée à rencontrer beaucoup de monde pratiquant des métiers passionnants. Ils étaient souvent mieux rémunérés mais je n’ai jamais vraiment eu l’impression qu’ils prenaient autant de plaisir qu’un vigneron a pour faire son vin. »
Pourquoi être revenu sur la propriété ?
« Malheureusement c’est un triste évènement familial qui fut le déclencheur. Ma sœur ainée devait reprendre le domaine familial mais suite à son décès en 2009 les choses ont changé. Je travaillais précédemment dans le secteur des logiciels informatiques, à Londres pendant 6 ans, puis à Paris. Mais j’ai toujours été là pour les vendanges et surtout, déjà à l’époque, je ne me voyais pas sans une bouteille de Bourgogne à ma table. Si les choses avaient évolué autrement, j’aurais peut-être pu reprendre avec ma sœur mais le destin en a décidé autrement… »