Le Domaine de la Poulette est une très ancienne propriété,
appartenant a une famille dont la présence sur la côte viticole
est attestée depuis l'époque de Louis XIV.
Depuis plus de six générations , elle s'est transmise par les femmes ,
toutes passionnées par le vin, et qui ont toujours su choisir a leur coté
des hommes de valeur pour porter avec elles le flambeau du Domaine.
Depuis 1850 on y trouve les noms de Renevey
(Théodore Renevey ,au début de ce siècle,
créa la variété de Pinot qui porte son nom), de Joannet à
Arcenant, de Grivot à Vosne Romanée, de Charles Maitrot, qui fut
Inspecteur Général de l'Agriculture, Directeur du Génie Rural
et Commandeur de la Légion d'Honneur, et enfin de Lucien AUDIDIER, père
de l'actuelle propriétaire et gérante Françoise MICHAUT-AUDIDIER .
Membre de l'Académie d'Agriculture de France, Commandeur du Mérite agricole,
c'est lui qui donna au Domaine son nom actuel en achetant après la dernière guerre
une petite société propriétaire de premiers crus de Nuits.
Au travers de formes sociales qui évoluent avec les générations,
s'est ainsi transmise une expérience séculaire et un savoir faire sans cesse
renouvelé pour maintenir le Domaine à la pointe de la qualité.
Hélène Michaut
Depuis le décès de sa soeur Caroline en 2009 ,Hélène s'implique au quotidien dans le domaine.
Ingénieur, forte de son expérience Internet dès 1995, et de ses connaissances informatiques,
elle met en place une gestion dématérialisée.
Dans le prolongement de la vente par correspondance développée par son père, elle lance le site e-commerce du domaine, B to C.
Ayant vécu 6 années en Angleterre, elle développe les ventes à l'export, notemment au Japon, en Chine, au Danemark, en Belgique ...
En 2015, elle se lance à son tour dans la vinification et rachète un Chai de 600m2 à 50m du Domaine, le rénove et y installe des cuves à plafond mobile thermo-régulée avec un système de pigeage pneumatique, tout en douceur , tel qu'on le faisait ... avec les pieds ...
Pas ou peu d'intrants en vinification: des levures , eventuellement des nutriments en cas de degrés importants. Une vinification traditionnelle , avec des outils modernes afin de la maîtriser le mieux possible. En viticulture, les années se suivent et ne ressemblent pas . Peu de temps pour vinifier beaucoup de vin . Il s'agit d'éviter les aléas ... Il y en aura assez naturellement
En 2016 et 2017 ,pour répondre à la demande de ses importanteurs, elle plante 2 heactares de Bourgogne Cote d'Or
En 2019, Hélène finalise la reprise du Domaine qu'elle renomme en Domaine du Clos des Poulettes, notre parcelles de Nuits 1er Cru "les Poulettes" étant entourée de 3 murs.
En 2021, remède de cheval pour les vignes de Nuits Saint Georges plantées par son père et grand-père, difficilement accessibles aux tracteurs (même les béquillou et autres "dahus": Hélène décide de les faire labourer par des chevaux.
Françoise et François Michaut parents d'Hélène
A la mort de Lucien Audidier,en 1994, Françoise Michaut-Audidier et son mari François, déjà très investis dans la gestion quotidienne
s'occupent à temps plein du Domaine .
François Michaut ,passionné de vinification, ingénieur centralien, modernisa la cuverie, notemment par la mise en place de cuves
rotatives en inox autopigeantes,
une centrale de froid puissante pour refroidir les môuts .Avec la société Burgundia Oenologie, il
met en place un suivi très précis des vins du moût à la mise en bouteilles.
Il développe la vente directe par correspondance évitant ainsi à la société de subir les fluctuations des cours du vin.
Les vins blancs
Il replante avec le cépage chardonnay les parcelles de Côte de Nuits en friche et vinifie longuement ces blancs à froid, afin d'obtenir des vins frais, fruités et soyeux qui ne manquent pas de succès . Face à une demande croissante, il rachète et replante de nouvelles parcelles de Bourgogne.
Lucien Audidier, grand-père d'Hélène
C'était une homme étonnant, qui avait
plusieurs fois changé le cours des choses dans le vignoble bourguignon.
Originaire d'un petit village de la Vienne, rien ne destinait
ce fils de modestes paysans à devenir l'un des oracles du vin de Bourgogne.
Diplomé de l'agro, second de sa promotion, il bénéficia
d'une bourse au titre d'ingénieur-éléve. En contrepartie,
il consacra les neuf années qui suivirent au service de l'état.
Dans les années 20 et 30, il dirige les services agricoles des Landes et du loir-et-cher.
On dirait aujourd'hui D.D.A. Il fait ensuite une longue carriére aux potasses d'Alsace,
conseille les Graines Truffaut, gére d'immenses vignobles à Meknés, garde
ses entrées rue de Varenne où, depuis le Petit Pére Queuille et jusqu'à
M. jacques Chirac, il fera sur bien des dossiers la pluie et le beau temps.
N'etait-il pas Inspecteur Général de l'Agriculture, Président de l'Académie d'Agriculture ?
A Paris, il connut et épouse une jeune femme dont la famille possédait un domaine viticole à Corgoloin dupuis le XVIIéme siécle. C'est ainsi que Lucien Audidier entra au Domaine de la Poulette, qui se trouvait, il faut le reconnaître,
dans un facheux état. Son beau-pére, M. Maitrot, pourtant était agronome savant - il dirigea entre autres l'Ecole supérieure du génie rural - mais au domaine, il ne s'était que médiocrement intéressé.